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Aujourd’hui, en 2020, quelle pourrait être la place pour un four public, en milieu rural notamment ? Comment pourrait-il s’inscrire dans le paysage géographique ou organisationnel et favoriser la rencontre et l’échange dans un environnement où les habitants sont de plus en plus isolés ? À Langensoultzbach, petite commune alsacienne de quelque 900 habitants, les commerces y sont rares : aucune boucherie, aucune boulangerie, pas plus de café ni autre lieu pour se retrouver… Les endroits généralement facteurs de rencontre sont totalement absents du paysage Langensoultzbagois. De plus, la démographie de ce village est en baisse constante depuis 2007. Un four public pourrait-il devenir un vecteur de cohésion sociale à l’échelle du village ? Comment pourrait-il prendre la forme d’un outil pour fédérer les habitants ? Doit-il alors s’inscrire dans une démarche de réhabilitation vernaculaire, proposer de nouveaux usages ou même être pensé comme nomade ou événementiel ?

La Communauté de Communes Sauer-Pechelbronn compte une quinzaine de boulangeries, réparties donc sur 24 communes. On peut remarquer que certaines communes ont accès à plusieurs boulangeries ; c’est le cas notamment de Lembach qui en compte quatre ou bien encore de Woerth, qui en compte deux. Certaines zones, en revanche, semblent bien plus éloignées des boulangeries. C’est le cas de certaines plus petites communes, à l’image entre autres, d’Obersteinbach, de Niedersteinbach ou bien encore de Langensoultzbach.